L’AG 2017 qui se déroulera à Hers-Lauragais en juin prochain aura une saveur particulière pour son président, Daniel Fabre, en place depuis 18 ans déjà. En effet, ce dernier a pris la décision de ne pas renouveler son mandat…
L’énergie demandée chaque année est toujours plus grande. Le divorce avec Mazères perçu comme un coup de poignard dans le dos, et une saison 2016-2017 plus que compliquée (1 victoire pour 17 défaites, avec une descente en 2ème série) ont sûrement provoqué une certaine lassitude. Celui qui prône le rapprochement des petits villages pour continuer à exister au niveau des plus jeunes et des effectifs séniors déplore aussi un certain laxisme chez les jeunes, qui nuit au bon fonctionnement d’un groupe, l’esprit de compétition se diluant peu à peu, les absences pas toujours justifiées aux entraînements, et les résultats du dimanche qui vont avec. « Je dresse un constat qui n’engage que moi, mais qui se confirme par un nombre croissant de forfaits, moins d’équipes réserves engagées, des clubs très, voire trop proches, qui finalement nuisent à chacun, au lieu de se rassembler, être plus forts en mutualisant se efforts, en dépassant les querelles internes, les querelles de clocher ».
Daniel Fabre restera le président champion des Pyrénées 2004 avec Cintegabelle, champion à nouveau en 2ème série en 2011 avec l’entente Hers-Lauragais, suivi d’une finale perdue l’année suivante. Il y a eu des hauts et des bas forcément, mais l’homme a fait face, et entend bien rester dans le milieu : « Je resterai actif oui, d’abord comme élu du CD31 et ensuite au pôle compétition du territorial ».
C’est une nouvelle page qui se tourne dans ce club qui avait déjà assité au départ de son entraîneur emblématique, Pierre Breil l’année dernière. Cette fois, il s’agit du président, tout aussi incontournable, à passer le témoin, mais à qui ? Le futur ex-président d’Hers-Lauragais, précise : « Je vais essayer d’organiser la transmission, peut être autour d’un tryptique EDR, Cadets-Juniors et Seniors. Mais l’homme universel n’existe pas, et la charge trop lourde ».
A méditer peut être…
BRAVO Mr le PRÉSIDENT, cela fait un bon moment que le rugby en Midi-Pyrénées se dégrade, mais notre cher comité fait comme si tout se passe bien. Vous avez raison, trop de clubs sur peu de kilomètres. Arrêtons de vouloir créer une équipe par village. Pour ceux qui disent que cela « maintient une vie dans le village », qu’ils aillent au bord du terrain le dimanche après-midi et ils constateront le peu de public présent. Mettons 2 équipes obligatoire par club. Peut être aurons nous moins d’équipes, mais elles seront plus performantes et les forfaits moins courant.