Didier Retière, DTN du rugby français, nous confiait la semaine dernière que de nouvelles directives venant de l’Etat allaient tomber prochainement pour mieux appréhender la reprise de la prochaine saison. C’est le cas depuis aujourd’hui. Le Ministère des Sports a transmis, ce jeudi, aux différentes Fédérations sportives les conditions d’application du Pass Sanitaire. A savoir : présentation numérique ou papier de la preuve d’un schéma vaccinal complet, d’un test PCR négatif ou d’une attestation de rétablissement du Covid-19 de moins de six mois. Ces nouvelles mesures, aussi craintes qu’inévitables, telles que nous les annoncions, vont contraindre les clubs à « imposer » la vaccination. On voit mal en effet comment un joueur pourrait présenter un test PCR de moins de 24 ou 48h chaque soir d’entraînement et jour de match…
Au soir du 21 juillet, le Pass sanitaire est nécessaire pour les événements rassemblant plus de 50 spectateurs. Pour rappel, les joueurs, dirigeants, accompagnants, ou arbitres ne sont pas pris en compte dans ce calcul, mais tout le monde doit présenter un pass sanitaire malgré tout, dans les établissements recevant du public (ERP) couverts (X) ou de plein air (PA).
Pour les événements rassemblant moins de 50 personnes, le pass sanitaire n’est pas obligatoire mais le protocole sanitaire (distanciation sociale, port du masque…) reste en vigueur.
A partir du 10 août prochain, si le projet de loi du gouvernement est voté en l’état actuel (et l’on voit mal comment ce ne serait pas le cas) le Pass sanitaire deviendra alors obligatoire pour tous, dès la première personne présente dans l’ERP. Les mineurs de 12–17 ans auront jusqu’au 30 août pour se mettre en règle. Autant dire un nouveau casse-tête grandeur nature pour les clubs, dont les catégories jeunes ne sont pas vaccinées, ou très peu.
Ce qui pose un deuxième problème sur la table : les délais entre les deux doses. Une grande partie des licenciés, qui se ferait vacciner dans les 15 jours, devait attendre au minimum 3 à 4 semaines pour une deuxième injection, et quinze jours de plus pour être déclaré « vacciné ». Nombreuses et nombreux seront celles et ceux qui ne seront donc pas à jour de leurs vaccins pour la reprise des entraînements, et sans doute, des compétitions (reprise en Nationale et fédérale prévue le 28 août), séries le 19 septembre. Et cette projection ne tient pas compte de toutes les personnes qui ne souhaitent pas se faire vacciner, ce qui est un autre problème, sans doute rédhibitoire pour chaque réfractaire. A moins de présenter un test PCR négatif de moins de 48h. Dernier sujet délicat : le contrôle des Pass sanitaires et des tests. Sachant que tout bénévole en charge de ce contrôle sera tenu responsable en cas de faille. Une situation qui n’est pas de nature à imaginer une reprise des matchs dans les délais, et qui peut faire craindre aussi une nouvelle perte de licenciés…
Didier Retière, DTN du rugby français, nous confiait la semaine dernière que de nouvelles directives venant de l’Etat allaient tomber prochainement pour mieux appréhender la reprise de la prochaine saison. C’est le cas depuis aujourd’hui. Le Ministère des Sports a transmis, ce jeudi, aux différentes Fédérations sportives les conditions d’application du Pass Sanitaire. A savoir : présentation numérique ou papier de la preuve d’un schéma vaccinal complet, d’un test PCR négatif ou d’une attestation de rétablissement du Covid-19 de moins de six mois. Ces nouvelles mesures, aussi craintes qu’inévitables, telles que nous les annoncions, vont contraindre les clubs à « imposer » la vaccination. On voit mal en effet comment un joueur pourrait présenter un test PCR de moins de 24 ou 48h chaque soir d’entraînement et jour de match…
Au soir du 21 juillet, le Pass sanitaire est nécessaire pour les événements rassemblant plus de 50 spectateurs. Pour rappel, les joueurs, dirigeants, accompagnants, ou arbitres ne sont pas pris en compte dans ce calcul, mais tout le monde doit présenter un pass sanitaire malgré tout, dans les établissements recevant du public (ERP) couverts (X) ou de plein air (PA).
Pour les événements rassemblant moins de 50 personnes, le pass sanitaire n’est pas obligatoire mais le protocole sanitaire (distanciation sociale, port du masque…) reste en vigueur.
A partir du 10 août prochain, si le projet de loi du gouvernement est voté en l’état actuel (et l’on voit mal comment ce ne serait pas le cas) le Pass sanitaire deviendra alors obligatoire pour tous, dès la première personne présente dans l’ERP. Les mineurs de 12–17 ans auront jusqu’au 30 août pour se mettre en règle. Autant dire un nouveau casse-tête grandeur nature pour les clubs, dont les catégories jeunes ne sont pas vaccinées, ou très peu.
Ce qui pose un deuxième problème sur la table : les délais entre les deux doses. Une grande partie des licenciés, qui se ferait vacciner dans les 15 jours, devait attendre au minimum 3 à 4 semaines pour une deuxième injection, et quinze jours de plus pour être déclaré « vacciné ». Nombreuses et nombreux seront celles et ceux qui ne seront donc pas à jour de leurs vaccins pour la reprise des entraînements, et sans doute, des compétitions (reprise en Nationale et fédérale prévue le 28 août), séries le 19 septembre. Et cette projection ne tient pas compte de toutes les personnes qui ne souhaitent pas se faire vacciner, ce qui est un autre problème, sans doute rédhibitoire pour chaque réfractaire. A moins de présenter un test PCR négatif de moins de 48h. Dernier sujet délicat : le contrôle des Pass sanitaires et des tests. Sachant que tout bénévole en charge de ce contrôle sera tenu responsable en cas de faille. Une situation qui n’est pas de nature à imaginer une reprise des matchs dans les délais, et qui peut faire craindre aussi une nouvelle perte de licenciés…