Quatre noms pour tant d’anonymes qui mériteraient tout autant les honneurs. Quatre noms restés dans les mémoires pour leurs actes de bravoure : sur un terrain de jeu tout d’abord, où ils se sont illustrés au plus haut niveau ballon ovale en main, puis sur les terrains minés de la seconde guerre mondiale. Quatre courageux, quatre exemples, quatre noms devenus stades, places et autres rues. Le 27 mai est la date de création du Conseil National de la Résistance, instance créée par Jean Moulin, pendant l’occupation, pour défendre avec encore plus de cohésion une France libre. Cohésion, maître mot du rugby, qui, en cette journée nationale de la résistance, nous permet de rendre hommage à quatre « soldats » , connus, au nom de tous les inconnus…
Henri Fourès (1925-2019) : ancien deuxième ligne du Stade Toulousain et international, il fait partie de la première équipe de France à s’être imposé à Twickenham lors du Tournoi des V Nations (en février 1951). Après sa belle carrière de joueur, Henri Fourès a été président du Stade Toulousain (de 1966 à 1973), puis président des Amis du Stade et fondateur de l’Académie toulousaine du rugby. Il s’est éteint le 4 mai 2019.
Gilbert Brutus (1887-1947) : joueur, dirigeant et arbitre, Il fut une grande figure du rugby catalan, en remportant le titre de champion de France avec l’AS Perpignan en 1911. Fondateur du Stade Olympien Perpignanais, dont il fut capitaine et champion de France en 1913? IL a ensuite dirigé deux finales du championnat de France comme arbitre (1922 et 1923). Il fut également entraîneur à Quillan qu’il mena trois fois consécutivement en finale du championnat 1928, 1929 et 1930. En 1938, il s’engage avec le FC Grenoble. Mais sa carrière est stoppée par la seconde guerre mondiale.
Robert Barran (1918-1978) : joueur de rugby à XIII et à XV, il est champion de France avec l’Avenir Valencien (2èem division) en 1938, avant de défendre les couleurs du Stade Toulousain (doublé coupe-championnat en 1947), puis du FC Auch (de 1952 à 54) comme entraîneur. Journaliste de métier, il sera également commentateur de matchs internationaux à la télé et à la radio sur Europe 1. De nombreux stades portent en France son nom.
Maurice Siman : (1924-2015) : né à Clermont-Ferrand dont il portera les couleurs avec brio jusqu’en équipe fanion, il deviendra international dès 1948 (contre l’Angleterre). L’ailier a rejoint ensuite Castres de 1949 à 1955, où il a été élu 3/4 aile de l’équipe centenaire en 2006, lui le double champion de France 1949 et 1950. Il disputera 3 Tournois des V Nations (1948, 1949 et 1950), et deviendra même international d’athlétisme (10″7 au 100m !)
Quatre noms pour tant d’anonymes qui mériteraient tout autant les honneurs. Quatre noms restés dans les mémoires pour leurs actes de bravoure : sur un terrain de jeu tout d’abord, où ils se sont illustrés au plus haut niveau ballon ovale en main, puis sur les terrains minés de la seconde guerre mondiale. Quatre courageux, quatre exemples, quatre noms devenus stades, places et autres rues. Le 27 mai est la date de création du Conseil National de la Résistance, instance créée par Jean Moulin, pendant l’occupation, pour défendre avec encore plus de cohésion une France libre. Cohésion, maître mot du rugby, qui, en cette journée nationale de la résistance, nous permet de rendre hommage à quatre « soldats » , connus, au nom de tous les inconnus…
Henri Fourès (1925-2019) : ancien deuxième ligne du Stade Toulousain et international, il fait partie de la première équipe de France à s’être imposé à Twickenham lors du Tournoi des V Nations (en février 1951). Après sa belle carrière de joueur, Henri Fourès a été président du Stade Toulousain (de 1966 à 1973), puis président des Amis du Stade et fondateur de l’Académie toulousaine du rugby. Il s’est éteint le 4 mai 2019.
Gilbert Brutus (1887-1947) : joueur, dirigeant et arbitre, Il fut une grande figure du rugby catalan, en remportant le titre de champion de France avec l’AS Perpignan en 1911. Fondateur du Stade Olympien Perpignanais, dont il fut capitaine et champion de France en 1913? IL a ensuite dirigé deux finales du championnat de France comme arbitre (1922 et 1923). Il fut également entraîneur à Quillan qu’il mena trois fois consécutivement en finale du championnat 1928, 1929 et 1930. En 1938, il s’engage avec le FC Grenoble. Mais sa carrière est stoppée par la seconde guerre mondiale.
Robert Barran (1918-1978) : joueur de rugby à XIII et à XV, il est champion de France avec l’Avenir Valencien (2èem division) en 1938, avant de défendre les couleurs du Stade Toulousain (doublé coupe-championnat en 1947), puis du FC Auch (de 1952 à 54) comme entraîneur. Journaliste de métier, il sera également commentateur de matchs internationaux à la télé et à la radio sur Europe 1. De nombreux stades portent en France son nom.
Maurice Siman : (1924-2015) : né à Clermont-Ferrand dont il portera les couleurs avec brio jusqu’en équipe fanion, il deviendra international dès 1948 (contre l’Angleterre). L’ailier a rejoint ensuite Castres de 1949 à 1955, où il a été élu 3/4 aile de l’équipe centenaire en 2006, lui le double champion de France 1949 et 1950. Il disputera 3 Tournois des V Nations (1948, 1949 et 1950), et deviendra même international d’athlétisme (10″7 au 100m !)