Le RC Couiza-Esperaza a été durement touché par la récente tempête Gloria avec le terrain de Couiza totalement inondé, tout comme les vestiaires. Difficile dans ces conditions de penser au rugby. Surtout que c’est toute la zone industrielle d’ESPARAZA (Pastabrac) qui a été dévastée, ainsi que bon nombre d’habitations à Couiza qui se sont retrouvées sous des centimètres d’eau et de boue…
Gérard Pascual, le président du RCOES était naturellement affecté par ces intempéries d’une rare violence : « On a des joueurs qui sont pompiers, donc d’astreinte, mais d’autres se sont mobilisés pour aller donner un coup de main ici ou là. Comme nettoyer le garage d’un dirigeant qui répare des voitures et des camions bennes. L’Intermarché, qui emploie plusieurs de nos joueurs ne réouvrira ses portes que dans 4 mois, ils sont donc au chômage technique. On a frôlé la catastrophe… Il n’y a pas eu de victimes, c’est un miracle. Mais les dégâts sont considérables. Certains ont tout perdu, les paysages sont lunaires ici, apocalyptiques même. A notre petit niveau, le terrain de Couiza est fichu, on ne sait pas si on pourra y revenir sans risque. Déjà l’an dernier, deux joueurs s’étaient fait des fractures en s’enfonçant le pieds jusqu’aux chevilles. Là, le foot nous prête un petit terrain pour qu’on continue à s’entraîner. Mais c’est dur. »
Le match contre Vauvert prévu trois jours après les intempéries a été perdu sur tapis vert. Une décision assez incompréhensible qui trouve son explication dans le calendrier de Vauvert, l’adversaire incriminé. Gérard Pascual tente d’atténuer : « Ils avaient déjà un match en retard, le weekend suivant, c’est le foot qui jouait sur leur terrain. Il fallait qu’on joue dans les 15 jours. La Ligue aurait bien voulu reporter la rencontre en mars, mais ce n’était pas possible. C’est comme ça. Mais quand on voit par quoi on est passés, on relativise bien vite, tant pis pour ce match de rugby. Il y en aura d’autres. »
La vie d’un club de rugby amateur, qui évolue en bas de l’échelle, est de base, compliquée. Ces intempéries couplées à ces fortes inondations viennent se rajouter aux problèmes d’effectif dans une zone géographique qui se désertifie chaque année un peu plus. L’avenir du rugby dans le secteur, pose question, à laquelle le président Pascual répond sans détour : « Si on ne veut pas que le rugby disparaisse chez nous, il faudra que l’on se regroupe, car sinon, j’ai bien peur que certains clubs se mettent en sommeil, et que le sommeil soit long, très long. Mais j’y crois encore, on va se battre jusqu’au bout. »
Le RC Couiza-Esperaza a été durement touché par la récente tempête Gloria avec le terrain de Couiza totalement inondé, tout comme les vestiaires. Difficile dans ces conditions de penser au rugby. Surtout que c’est toute la zone industrielle d’ESPARAZA (Pastabrac) qui a été dévastée, ainsi que bon nombre d’habitations à Couiza qui se sont retrouvées sous des centimètres d’eau et de boue…
Gérard Pascual, le président du RCOES était naturellement affecté par ces intempéries d’une rare violence : « On a des joueurs qui sont pompiers, donc d’astreinte, mais d’autres se sont mobilisés pour aller donner un coup de main ici ou là. Comme nettoyer le garage d’un dirigeant qui répare des voitures et des camions bennes. L’Intermarché, qui emploie plusieurs de nos joueurs ne réouvrira ses portes que dans 4 mois, ils sont donc au chômage technique. On a frôlé la catastrophe… Il n’y a pas eu de victimes, c’est un miracle. Mais les dégâts sont considérables. Certains ont tout perdu, les paysages sont lunaires ici, apocalyptiques même. A notre petit niveau, le terrain de Couiza est fichu, on ne sait pas si on pourra y revenir sans risque. Déjà l’an dernier, deux joueurs s’étaient fait des fractures en s’enfonçant le pieds jusqu’aux chevilles. Là, le foot nous prête un petit terrain pour qu’on continue à s’entraîner. Mais c’est dur. »
Le match contre Vauvert prévu trois jours après les intempéries a été perdu sur tapis vert. Une décision assez incompréhensible qui trouve son explication dans le calendrier de Vauvert, l’adversaire incriminé. Gérard Pascual tente d’atténuer : « Ils avaient déjà un match en retard, le weekend suivant, c’est le foot qui jouait sur leur terrain. Il fallait qu’on joue dans les 15 jours. La Ligue aurait bien voulu reporter la rencontre en mars, mais ce n’était pas possible. C’est comme ça. Mais quand on voit par quoi on est passés, on relativise bien vite, tant pis pour ce match de rugby. Il y en aura d’autres. »
La vie d’un club de rugby amateur, qui évolue en bas de l’échelle, est de base, compliquée. Ces intempéries couplées à ces fortes inondations viennent se rajouter aux problèmes d’effectif dans une zone géographique qui se désertifie chaque année un peu plus. L’avenir du rugby dans le secteur, pose question, à laquelle le président Pascual répond sans détour : « Si on ne veut pas que le rugby disparaisse chez nous, il faudra que l’on se regroupe, car sinon, j’ai bien peur que certains clubs se mettent en sommeil, et que le sommeil soit long, très long. Mais j’y crois encore, on va se battre jusqu’au bout. »