Didier Herrerias a la réputation d’être un entraîneur exigeant, et sanguin parfois. Aussi, quand il s’exprime, ses propos sont bien imprimés par ses joueurs. Et parfois, cela peut se retourner contre lui…
« S’il marque, je bouffe un rat », voilà très exactement ce que coach de la Vallée du Girou a dit à l’encontre de Romain Poux il y a quinze jours, depuis le bord de touche, sur une course de 50 mètres menée par son poulain, contre deux joueurs de Tournefeuille. Or Romain Poux, dont la vitesse de pointe n’est certes pas le point fort, et avec un brin de réussite, a marqué. Voici la preuve en vidéo ci-dessous :
L’ailier de l’EVG, qui a eu vent de la phrase de son coach, par… l’autre coach, a aussitôt pensé à mettre le défi à exécution : « Sachant très bien qu’il ne mangerait pas un rat », a-t-il déclaré, « j’ai laissé à l’entraîneur une chance de se rattraper en lui offrant un joli petit rat dans une cage. Non pas pour le manger, mais pour qu’il le garde à ses côtés sur le banc de touche, pendant deux matchs ! »
Soumis au vote du groupe, inutile de préciser que le gage a été accepté haut la main. Et voilà comment, Didier Herrerias, s’est retrouvé avec un rat sur le banc de touche dimanche dernier, non sans gêne : « Il fallait voir la tête du représentant fédéral quand il a vu la cage à mes côtés. Je crois que je soigne ma réputation en fait » nous a confié ironiquement l’entraîneur, qui a assuré s’occuper du petit rat « comme un bébé« .
Cette belle expérience servira-t-elle de leçon, pas certain. Rendez-vous à la prochaine expression, au prochain « rat »age, et donc au prochain gage…
Bonus : nous avons réussi à interrogé le rat avant son départ pour la maison du coach