Le Carnaval de Dunkerque, évènement emblématique et incontournable pour les nordistes, bat son plein depuis samedi. Comme chaque année au moment de Mardi Gras, on assite au championnat du monde du cri de la mouette, au lancer de harengs depuis le balcon de l’hôtel de ville, et évidemment, aux déguisements, ou maquillages les plus loufoques qui vont avec. Aussi, quand un match de rugby vient se glisser en plein milieu de ces festivités, les rugbymen carnavaleux doivent faire un choix… ou pas…
Carnavalesque…
On ne plaisante pas avec le Carnaval de Dunkerque dont les origines remontent à 1676 (et non pas 1664 comme certains d’entre vous ont pensé à voix basse). La preuve, le Rugby Union Dunkerque Littoral, « RUDL » pour les intimes, a fait avancer son match de championnat de Fédérale 3 au samedi 18h30. Histoire de permettre aux Dunkerquois de faire la bande (faire carnaval donc), comme on dit dans le ch’nord, tout le dimanche.
Mais il faut croire qu’il a des impatients au sein de l’effectif nordiste, puisque « Timoun » et « Guitch », se sont présentés au match recouverts d’un magnifique maquillage. La légende raconte que les deux carnavaleux ont ouvert le bal le vendredi soir, et donc, « fait la bande » le samedi matin aussi. Timoun avec qui nous avons échangé, confirme en souriant : « Jouer au rugby en période de carnaval, c’est possible oui ». La preuve en image !
Joyeuses façades
Et pour celles et ceux qui se demanderaient comment ont réagi leurs adversaires du jour, et du soir donc, à savoir l’AC Soissons, ils étaient à la fois impressionné par l’engouement de cette tradition nordiste qui ne cesse de prendre de l’ampleur chaque année. Et pour celles et ceux qui se demandent comment les maquillages ont survécu pendant le match. Et bien, tout simplement, à force de contact et de frottement divers, il n’y en avait plus !
Quant au résultat du match, est-il utile de préciser que Soissons , en course pour la qualif, s’est imposée 91 à 5, contre des Dunkerquois, qui luttent pour le maintien. Un score quasi carnavalesque certes, mais qui traduit tout de même un certain esprit rugby…
