« Un ensemble de dix variantes est désormais disponible pour toutes les fédérations. La mise en oeuvre des variantes des règles du jeu fera l’objet d’un suivi centralisé et un projet de recherche mondial permettra d’évaluer les impacts en termes de prévention des blessures et de participation ». Le problème de la sécurité en bandoulière, World Rugby veut donc rendre la pratique du rugby plus accessible et sûre que jamais. Quitte à la dénaturer. Les fédérations de chaque pays, dès le 1er janvier prochain, pourront ainsi choisir leur « formule rugby », et choisir son menu parmi les propositions suivantes :
- Le nombre des joueurs par équipe peut aller de 10 à 15.
- La durée du match dépend du nombre de joueurs sur la pelouse (40 minutes maximum pour deux équipes de 10, 70 minutes max pour deux équipes de 14 joueurs).
- Les remplacés peuvent revenir en jeu sauf en cas de blessure.
- Les équipes peuvent convenir de ne pas disputer les mêlées, ou de les jouer sur 1,5 mètre.
- « Les équipes peuvent convenir de ne pas contester ou lifter dans l’alignement. En cas de non-contestation, le ballon doit être passé au demi de mêlée. »
- « Les pénalités et les coups francs ne peuvent être tapés en touche que depuis l’intérieur de la moitié de terrain d’une équipe », afin de privilégier le jeu à la main. Toujours sur le jeu au pied, les « marques » dans les 22 mètres peuvent être supprimées et les transformations « doivent être tirés devant les poteaux ».
- Concernant les terrains, « certaines solutions innovantes » autoriseraient les terrains d’herbe, de sable, d’argile, de neige ou de gazon artificiel.
- Des ballons plus petits, de taille 4 ou 4.5, seront autorisés.
- Des compétitions en fonction du poids des joueurs au lieu de l’âge.
- Comme c’est le cas en France depuis 2019, les plaquages devront être réalisés à hauteur de la taille. Mais la barre peut être fixée « à la ligne du mamelon ou à celle des épaules ».
World Rugby espère attirer plus de licenciés grâce à cet « assouplissement » des règles. A suivre