Un derby commence souvent par des mots, des phrases, des punchlines, du chambrage, qui prennent parfois la forme de défis. «Vous n’oserez jamais venir à St Sul ! », « Ah ouais ? hé bé, si vous le prenez comme ça, on va venir, et en plus on va venir en vélo même !». La surenchère ne s’arrête jamais en si bon chemin : «Ah ouais, vous voulez venir en vélo ? hé bé, si vous venez en vélo nous, on viendra vous chercher à mi-chemin pour vous ramener au stade ». Sauf que cette fois, cette passe d’armes a vraiment existé, et le défi a vraiment été tenu, à quelques détails près. A l’occasion du match de fédérale 1 opposant Saint-Sulpice sur Lèze à Pamiers…
Et voilà comment des supporters appaméèns venus de Mazères, ont rejoint quelques anciens joueurs de l’USSS, les musquets pour ne pas les citer, en vélo, sur les collines frontalières entre Ariège et Haute Garonne. Et comme tout bon derby qui se respecte, il y a eu des attaques, viriles mais correctes, dans les côtes pour les plus légers, avec des dépassements à la limite du règlement, sans parler des frottements et autres coups de coude dans un peloton « grupetto ». Cependant, vu l’âge des acteurs et les 50 bornes à digérer, il fallait prévoir un ravitaillement à la hauteur de cet engagement total.
La charcuterie diététique et le vin énergisant étaient donc très attendus. Pour apporter cette assistance vitale, et éviter la fameuse fringale, un buggy était prévu. Pourquoi faire simple après tout. On a donc remplacé la roue de secours du buggy par les produits alimentaires de qualité, et monté un porte vélo à l’arrière, juste au cas où. L’organisation semblait donc parfaite, à un petit détail près là aussi: le porte vélo monté sur le pot d’échappement a… forcément fondu. Comble de malchance, le buggy a crevé, et comme vous avez bien suivi le début de cette histoire, il n’y avait plus de roue de secours. De fait, les cyclistes n’ont jamais vu la moindre miette du ravitaillement. A l’inverse, en attendant la remorque de dépannage devinez qui a profité du casse croûte royal !
L’histoire cycliste ne serait pas complète si on ne précisait pas ici que, comme dans tout bon peloton qui se respecte, il y a un tricheur. Point d’EPO, non, non, mais un dopage technique, puisqu’un des coureurs est parti en vélo électrique. Mais la malchance s’est chargée du reste, l’infortuné tricheur ayant coincé sa chaîne au bout de… 200 mètres seulement, dans le cadre. Résultat : demi tour droite et retour du vélo chez le marchand.
Après tant d’aventures, tout le monde s’est retrouvé tant bien que mal au vestiaire pour une petite douche salvatrice, puis au repas d’avant match, où, de nombreux visiteurs avaient répondu présents. Certains ont même retrouvé d’anciens coéquipiers, malgré les cheveux en moins et les kilos en plus. Et le match dans tout ça ? Ah oui, pardon, c’était un super derby, viril mais correct là aussi, sans marrons, sans rouge (sauf dans les verres, où la descente était aussi rapide que celle pratiquée en vélo).
Un après-midi rugby des plus réussis, avec une foule des grands jours sous un franc soleil. St Sul a gagné à la maison, mais c’est le rugby qui est sorti grand vainqueur de ce derby. Comme quoi, derby ne rime pas toujours avec bagarre. D’ailleurs, ça ne rime pas du tout. Derby a rimé avec amis. Oui, là, ça marche mieux. Vivement les retrouvailles et un prochain derby-défi…
Un derby commence souvent par des mots, des phrases, des punchlines, du chambrage, qui prennent parfois la forme de défis. «Vous n’oserez jamais venir à St Sul ! », « Ah ouais ? hé bé, si vous le prenez comme ça, on va venir, et en plus on va venir en vélo même !». La surenchère ne s’arrête jamais en si bon chemin : «Ah ouais, vous voulez venir en vélo ? hé bé, si vous venez en vélo nous, on viendra vous chercher à mi-chemin pour vous ramener au stade ». Sauf que cette fois, cette passe d’armes a vraiment existé, et le défi a vraiment été tenu, à quelques détails près. A l’occasion du match de fédérale 1 opposant Saint-Sulpice sur Lèze à Pamiers…
Et voilà comment des supporters appaméèns venus de Mazères, ont rejoint quelques anciens joueurs de l’USSS, les musquets pour ne pas les citer, en vélo, sur les collines frontalières entre Ariège et Haute Garonne. Et comme tout bon derby qui se respecte, il y a eu des attaques, viriles mais correctes, dans les côtes pour les plus légers, avec des dépassements à la limite du règlement, sans parler des frottements et autres coups de coude dans un peloton « grupetto ». Cependant, vu l’âge des acteurs et les 50 bornes à digérer, il fallait prévoir un ravitaillement à la hauteur de cet engagement total.
La charcuterie diététique et le vin énergisant étaient donc très attendus. Pour apporter cette assistance vitale, et éviter la fameuse fringale, un buggy était prévu. Pourquoi faire simple après tout. On a donc remplacé la roue de secours du buggy par les produits alimentaires de qualité, et monté un porte vélo à l’arrière, juste au cas où. L’organisation semblait donc parfaite, à un petit détail près là aussi: le porte vélo monté sur le pot d’échappement a… forcément fondu. Comble de malchance, le buggy a crevé, et comme vous avez bien suivi le début de cette histoire, il n’y avait plus de roue de secours. De fait, les cyclistes n’ont jamais vu la moindre miette du ravitaillement. A l’inverse, en attendant la remorque de dépannage devinez qui a profité du casse croûte royal !
L’histoire cycliste ne serait pas complète si on ne précisait pas ici que, comme dans tout bon peloton qui se respecte, il y a un tricheur. Point d’EPO, non, non, mais un dopage technique, puisqu’un des coureurs est parti en vélo électrique. Mais la malchance s’est chargée du reste, l’infortuné tricheur ayant coincé sa chaîne au bout de… 200 mètres seulement, dans le cadre. Résultat : demi tour droite et retour du vélo chez le marchand.
Après tant d’aventures, tout le monde s’est retrouvé tant bien que mal au vestiaire pour une petite douche salvatrice, puis au repas d’avant match, où, de nombreux visiteurs avaient répondu présents. Certains ont même retrouvé d’anciens coéquipiers, malgré les cheveux en moins et les kilos en plus. Et le match dans tout ça ? Ah oui, pardon, c’était un super derby, viril mais correct là aussi, sans marrons, sans rouge (sauf dans les verres, où la descente était aussi rapide que celle pratiquée en vélo).
Un après-midi rugby des plus réussis, avec une foule des grands jours sous un franc soleil. St Sul a gagné à la maison, mais c’est le rugby qui est sorti grand vainqueur de ce derby. Comme quoi, derby ne rime pas toujours avec bagarre. D’ailleurs, ça ne rime pas du tout. Derby a rimé avec amis. Oui, là, ça marche mieux. Vivement les retrouvailles et un prochain derby-défi…