Finales de Terroir Pyrénées-Atlantiques 2025 : Arudy, Bedous, Sare et Ciboure à la fête

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Jour de fête à Mourenx, samedi 13 avril, et le lendemain à Monein pour les Finales de Terroir des Pyrénées-Atlantiques qui ont vues Arudy (R1), l’US Aspoise Bedous (R2), Sare Izarra (R3), Ciboure (Promotion R3) et enfin Urrugne (réserve R1) être sacrés champions départementaux. Retrouvez les réactions à chaud des principaux acteurs de ces 5 finales…
(Par Loulou/ Photos et réactions recueillies par JM Lestage). 

Finales de Terroir Pyrénées-Atlantiques 2025 Arudy Bedous Sare et Ciboure à la fête
L’US Aspoise Bedous s’étale devant son nouveau planchot

Samedi 12 avril, Mourenx accueillait à 15h, la finale de Régionale 2 opposant l’US Aspoise à Pontacq. A 17 heures, c’était au tour de la finale de Régionale 3 (Nord-Béarn XV – Sare) avant qu’à 19 heures, la finale de Promotion Régionale 3, entre Ciboure et le RC Béarnais ne clôturent cette belle journée ovale. Dimanche 13 avril c’est à Monein, dès 14 h 30, que la finale Réserve de Régionale 1, entre Urrugne et Lembeye ouvrait la bal. A 16 h 30, la grande finale de Régionale 1 baissait le rideau sur un choc très attendu entre Arudy et Lembeye. Les scores et les réactions sont à découvrir ci-dessous…

Régionale 1 – Arudy 24-21 Lembeye

Réactions

Pierre Sanchou, talonneur et capitaine d’Arudy : On savait que contre Lembeye ça allait être très rude. On connaissait cette équipe accrocheuse aux valeurs qui sont proches des nôtres. On savait que ça se jouerait à rien et c’est ce qui s’est passé. On vit une belle saison, avec la montée, le titre, on espère maintenant en avoir d’autres, même si on sait que ça va être dur. Les valeurs d’Arudy ici dans la vallée sont toujours spéciales, c’est beaucoup de combat et d’envie et, aujourd’hui, ça nous a réussi.

Finales de Terroir Pyrénées-Atlantiques 2025 Arudy Bedous Sare et Ciboure à la fête
Capitaine courage

Alexis Jeanson, entraineur Arudy : On a été dominé sur certaines séquences, dans le combat et dans des moments importants du match. Je pense que l’une de leur stratégie était de ralentir nos ballons, de casser un peu le rythme sur nos temps forts, et ils l’ont très bien fait. On a tout de même su garder la tête froide et le résultat est là avec ce bouclier.

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Maintenant, on a plusieurs indicateurs sur les choses à corriger pour la semaine prochaine, notamment mieux maîtriser nos émotions et savoir mieux décider du rythme de la rencontre. Sur ce point-là, Lembeye a fait le match parfait en nous empêchant de mettre notre jeu en place. Ça prouve que l’on a encore beaucoup à travailler avant la rencontre face à Mimizan.

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Alexis Jansou a des étoiles pleins les yeux

Régionale 2  – US Aspoise Bedous 18 – 12 Pontacq

Réactions

Amaury Lassalle, capitaine US Aspoise Bedous : On savait que ça allait être un match compliqué, parce qu’on les a déjà affrontés deux fois cette saison et ça fait plusieurs années que l’on se joue. On savait que c’était une équipe bien en place avec un gros paquet d’avant et des arrières qui savent ce qu’ils ont à faire, donc de notre côté, on s’était préparé en conséquence. On a dû composer sans plusieurs joueurs cadres qui se sont blessés soit avant soit pendant la rencontre.

On a donc dû se resserrer et s’accrocher. Après les avoir fatigués en écartant les ballons, on s’est appuyé sur nos points forts en deuxième période en faisant des ballons portés. La victoire au bout vient récompenser une saison aboutie, mais on veut encore aller plus loin.

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Encore un bouclier pour un Lassalle, ici avec Amaury

Cédric Lacaze, troisième ligne de Pontacq : On est tombé sur une très belle équipe de Bedous qui était bien en place sur les fondamentaux et qui a beaucoup tenu le ballon, nous obligeant à défendre tout le match. On a été privé de ballons en touche, donc forcément, difficile sans nos lancements de jeu. On s’est retrouvé acculé dans notre camp durant toute la seconde période, sans ballons, voilà un peu le résumé du match.

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Cédric Lacaze, comme tout bon 3ème ligne qui se respecte, porte les stigmates d’un lourd combat.

Serge Candau, entraîneur Pontacq : Ils nous ont fait mal en touche avec leur alignement à 4 joueurs d’1 mètre 95 voire 2 mètres. On se connaît par cœur, on savait que sans conquête ça serait compliqué. Le résultat est logique, ils sortent premiers d’une poule relevée en ayant perdu peu de matchs. De notre côté, on s’est envoyé terrible en défense, on a été accrocheur, mais on s’est montré trop indiscipliné, c’est ce qui nous coûte le match.

Cette défaite fait partie du cheminement d’un groupe très jeune qui est en reconstruction. On va essayer de retenir la leçon d’aujourd’hui et d’essayer de s’améliorer pour l’année prochaine.

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Malgré la défaite, coach Candau garde le sourire

Régionale 3 : Nord Béarn 12-15 Sare Izarra

Réactions 

Simon Harignordoquy, ouvreur de Sare : Le pire qui aurait pu nous arriver, c’est qu’ils arrivent à dérouler en début de match, mais on a su se rassurer d’entrée en parvenant à enchaîner les temps de jeu, en restant chez eux et en prenant des points. En deuxième période, la tendance s’est inversée, je ne comprends pas comment on fait pour ne pas concéder d’essais. Je ne voyais pas comment on allait pouvoir s’en sortir, tous mes coéquipiers y croyaient fort, j’étais l’un des seuls à ne plus vraiment y croire à 10 minutes de la fin. Je repensais déjà au scénario de l’an dernier et des six finales perdues par Sarako Izarra…

Finalement, on s’en sort avec ce drop victorieux, je me suis pas mal fait chambrer. J’en fais beaucoup aux débuts d’entraînements parce que j’adore taper dans le ballon, mais j’arrive rarement à reproduire le geste en match. Mais aujourd’hui, j’ai vu que l’arbitre avait tendu le bras pour signifier l’avantage, je n’avais rien à perdre donc je l’ai tapé sans pression et ça m’a bien réussi.

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Simon Harignordoquy a inscrit le drop de la victoire

Frédéric Dabert, entraîneur des avants de Nord Béarn :

Très déçu du scénario… On passe totalement à côté de notre première mi-temps, et en deuxième, on reste 30 minutes dans leur camp, sans pour autant parvenir à scorer. On a une pénalité à 5 minutes de la fin face aux poteaux qu’on doit taper et on prend une mêlée… Une erreur tactique venant d’une jeune équipe pas assez mature, et ça fait que l’on perd à la 80ᵉ sur un drop. On va se concentrer désormais sur le championnat de Nouvelle-Aquitaine avec une demi-finale à venir (face à Châtellerault Pleumartin).

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Frédéric Dabert reste optimiste pour la suite

Promotion Régionale 3 : Ciboure 26-25 RC Béarnais

Réactions 

Unai Beristain, arrière de Ciboure : On s’est fait manger dans l’engagement en début de match et après, grâce aux remplaçants, on a su se remettre dans le droit chemin. Et comme lors de toute la saison, on s’impose au mental, on est vraiment une bande de copains, et comme d’habitude, c’est au mental que l’on arrive à faire la différence. Toute l’année, on a eu des matchs compliqués, on est sans doute moins gaillards que les autres, mais on ne lâche jamais rien. Encore aujourd’hui, on était menés de 12 points et on a su revenir, on est une vraie équipe de potes.

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Unai Beristain prend la lumière

Sébastien Minery, entraineur Ciboure : Comme on dit souvent, une finale ne se joue pas, elle se gagne. Aujourd’hui, j’ai senti mes gars très fermés, très stressés, et ça s’est ressenti sur le terrain : on a été indisciplinés, notre jeu au pied a été défaillant… Mais après, j’ai une équipe qui est redoutable, dans le dernier quart d’heure, elle est capable, avec l’apport du banc, d’aller chercher ces deux essais extraordinaires avec une maturité énorme. On ne peut être que fier, mais il ne faut pas être cardiaque avec eux.

Je retiens surtout l’état d’esprit des gars, qui sont allés chercher cette victoire, car physiquement, ils nous rendaient 10 kilos au moins sur chaque poste. Mais on a eu les ressources pour l’emporter, c’est la marque de fabrique du CRC, un groupe qui ne lâche rien. Je tiens à féliciter cette équipe de Puyoô, que j’ai trouvée très en place. Quant à nous, l’aventure continue avec une belle échéance à venir en demi de Nouvelle-Aquitaine (face à Loudun), ce n’est que du bonus pour nous.

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Sébastien Minery est fier de ses troupes

Jérôme Gasparotto entraineur RC Béarnais : On perd une finale qui était largement à notre portée. On a répondu présent dans le combat, on arrive à prendre le score, mais on est incapable de le tenir malgré une domination en deuxième mi-temps. On n’arrive pas à concrétiser nos occasions et ils reviennent finalement petit à petit. La pénalité de la dernière chance ne passe pas, malheureusement.

L’année dernière on n’avait pas d’équipe, on est en reconstruction avec des novices, des nouveaux joueurs, sur ce point, c’est très positif. Ça l’est moins du côté sportif, car on perd en Nouvelle-Aquitaine, on perd aujourd’hui en finale, il ne nous reste plus que les championnats de France, à voir si l’on est capable de passer quelques tours. La vie continue, le rugby continue, on sera là l’année prochaine pour essayer de monter le club le plus haut possible avec tous les jeunes qui montent.

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Jérôme Gasparotto en bon philosophe

Réserves Régionale 1 : Urrugne 10-7 Lembeye

Réactions

Entraîneur Lembeye Benoît Darquier : On a fait face à une équipe d’Arudy très vaillante, très combative, que l’on connaissait bien puisqu’on les avait déjà croisés deux fois cette saison. On savait que ça allait être dur, ils ont mis leurs ingrédients, on a mis les nôtres et malheureusement, ça n’a pas payé à la fin. Sur une finale, l’indiscipline coûte encore plus cher, même si ce n’est pas vraiment à l’image du match où on s’est bien tenu, mais surtout lors des 10 dernières minutes.

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Benoît Darquier regrette l’indiscipline des siens en fin de rencontre

Jon Dargeles pilier et capitaine de Urrugne : On est tombé sur une belle équipe de Lembeye, qui nous a empêché de produire notre jeu, tout comme on a su également les faire déjouer. On s’en sort grâce à notre buteur, Thibaud Zubizarreta, qui a su se réveiller quand il le fallait. Très bonne équipe de Lembeye que j’espère retrouver dans deux semaines en finale de Nouvelle-Aquitaine. On a voulu faire comme les copains basques de Sare et de Ciboure en soulevant aussi à notre tour un bouclier.

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Jon Dargeles et les Basques ont fait carton plein à Mourenx

Txomin Behasteguy entraineur Urrugne : Face à Lembeye, on savait à quoi s’attendre avec du jeu devant où ils sont très agressifs. Ils nous ont mis beaucoup de volume au niveau des rucks et on n’a pas su répondre physiquement tout au long du match. Mais le point positif, c’est que mes gosses ne lâchent rien, c’est ça qui fait aussi notre force. Ça passe ric-rac aujourd’hui, mais il faut savoir gagner des matchs comme ceux-là.

On a la chance d’avoir deux ou trois mecs champions de France en 2019, on s’est appuyé sur ces anciens, notamment Nicolas Zozaya au centre du terrain, qui apaise beaucoup les jeunes. On avait mis une stratégie en place qui n’a pas été respectée, qui était de déplacer le ballon et de jouer au pied, mais, malheureusement, on est tombé dans leur jeu et ça les a laissés dans le match. Je pense qu’il y avait des bons coups à jouer sur les extérieurs que l’on n’a pas exploités.

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Txomin Behasteguy complète sa panoplie de boucliers

Régis Houtache entraineur des 3/4 de Lembeye : Ça a été un match serré. Urrugne, ce sont des Basques, c’est une équipe très rude. Ils ont été très bons au niveau des rucks, on n’a pas pu sortir vite nos ballons et produire notre jeu de mouvement. On savait que ce serait dur devant, on a essayé de les contrer, on manque une belle occasion juste avant la mi-temps de repasser devant. On a fait ce que l’on a pu, on a aligné la meilleure équipe possible, mais, comme eux, on a les deux équipes qualifiées, donc plusieurs mecs qui montaient en une.

D’habitude, en seconde mi-temps, on arrive à déployer notre jeu, mais aujourd’hui, Urrugne nous a bien bloqué du début à la fin. Le temps ne nous a pas aidé non plus à mettre beaucoup de volume de jeu. Jusqu’à la fin, ils ont bien joué à l’ancienne en cassant le rythme en ralentissant les ballons, c’est un peu frustrant, mais ça fait partie du jeu.

Finales de Terroir Pyrénées-Atlantiques 2025 Arudy Bedous Sare et Ciboure à la fête
Régis Houtache, coach des trois-quarts aurait aimé voir plus de balles aux ailes…
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