L’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage) aurait signé un accord de coopération avec la Fédération Française de Rugby, avec un objectif clair : combattre le dopage et de fait, l’utilisation de toute substance illicite sous toutes ses formes…
La prévention et l’éducation restent de mise, mais l’évolution inquiétante de ces dernières années a poussé les instances françaises à passer à l’action. Et quoi de mieux que les phases finales du rugby amateur pour agir.
Révisée chaque année, la liste des substances et des méthodes interdites par l’AMA (Agence Mondiale Antidopage) s’applique au niveau international et pour les fédérations signataires. Des substances sont interdites pour trois raisons : l’amélioration des performances, le risque avéré pour la santé du sportif, et une utilisation contraire à l’esprit sportif.
C’est ainsi que parmi les stimulants de toute sorte, la cocaïne, qui fait beaucoup parler d’elle depuis de nombreuses années dans tous les vestiaires, a fait l’objet d’une étude poussée pour contrer sa prolifération auprès de tous les sportifs. Le rugby n’étant pas imperméable à ce phénomène inquiétant de société, la FFR et l’AFLD ont donc décidé de procéder à des contrôles sur l’ensemble des terrains de Nationale à Régionale 3.
Prévention et sanctions
Le nombre de ces contrôles reste à déterminer, mais n’a pas été divulgué volontairement. On parle de contrôles massifs sur tous les matchs à compter de ce weekend. Tests salivaires, échantillons d’urine, de sang, capillaires, tous les moyens seraient bons pour les DCO (Doping Control Officers) mandatés en France, épaulés par des pharmaciens volontaires.
Dans un communiqué officiel, l’AFLD déclare : « Ces contrôles auront pour but de sanctionner le cas échéant bien sûr, mais aussi et surtout d’alerter sur la présence massive de la cocaïne sur tous les terrains. » Espérons que cette annonce ne soit pas simplement de la poudre aux yeux, et que ces tests grandeur nature dissuadent les consommateurs de franchir la ligne blanche, une fois de plus, et de trop…
