De Paris, à Lille, en passant par la principauté d’Andorre, Jean-Baptiste Monticciolo s’est construit un parcours atypique dans le rugby comme dans la vie professionnelle. Revenu à Toulouse, sa ville natale, pour y assouvir sa passion pour la cuisine, le jeune rugbyman de 27 ans se devait de trouver un lieu qui corresponde à ses envies de vrai, d’authenticité. Alors quand l’opportunité de reprendre un restaurant au cadre chaleureux, convivial, au pied d’un bâtiment classé monument historique, s’est présentée à lui, il n’en fallait pas plus pour que Jean-Ba se lance. Il a eu le nez creux, il a le Nez Rouge désormais…
Déjà fréquenté depuis plusieurs années par les travailleurs du centre ville, qu’ils soient notables, ouvriers, de passage ou habitués, le Nez Rouge attire le regard. Il faut dire que le restaurant fait partie du décor, au pied d’un immeuble de caractère, historique donc. Le plaisir des yeux se poursuit quand vous poussez la porte d’entrée. Comme par enchantement, la brique rouge, le bois, le métal, la cheminée, ne font plus qu’un et vous renvoient presque à des souvenirs d’enfance. Entretenus par des plats et des menus qui respirent le vrai. De nombreux rugbymen connaissent bien ce lieu, propice au partage, aux échanges, à deux, trois, ou beaucoup plus.
Alors quand Jean-Baptiste vous parle de cuisine, ses yeux pétillent, il vous mettrait en appétit en sortant de table, à toute heure. Il faut l’entendre vous expliquer son envie de renouer avec les plats d’antan, un pot-au-feu servi dans une marmite en fonte, à déguster, à deux ou entre amis. Qu’il faut nécessairement accompagner d’un bon verre de vin bien sûr. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeune entrepreneur a parfait sa culture viticole grâce à son tour de France. A grands renforts de dégustations, avec modération, il compte vous faire découvrir des châteaux méritants, surprenants de Bourgogne, Bordeaux, Corbières… La carte des vins devient à elle seule, un véritable menu.
« Satisfait ou remboursé ! »
Quand on demande à Jean-Baptiste pourquoi avoir choisi la cuisine, il répond naturellement :« Parce que c’est le meilleur moment de la journée. C’est un moment de partage, de convivialité. La cuisine crée du lien, même entre des personnes qui ne se connaissent pas ». Pas faux, évident même, on sent le passionné, ça se voit aussi. Comme le nez au milieu de la figure en somme. Et pourquoi reprendre un restaurant plutôt que d’en créer un ? « L’occasion s’est présentée à moi. Le Nez Rouge, c’est d’abord un lieu, un cadre. C’est un restaurant connu aussi, apprécié, dans un bâtiment magnifique, un endroit calfeutré, chaleureux. Unique. La cuisine proposée y est déjà élaborée et qualitative. Je vais préserver cela, tout en y apportant une touche d’autrefois. Avec une cuisine à l’ardoise, une cuisine de grand-mère. Sans oublier de bonnes grillades, des entrecôtes, des rognons,… ». Et voilà, on salive.
La cuisine moléculaire de Thierry Marx n’aura donc pas sa place dans ce lieu de bonne franquette. Mais vous pourrez partager une bonne terrine maison sur la table des amis, en hauteur, sur des tabourets, rouges bien sûr, où les discussions s’installent aussi facilement que les gens.
Parce que « Jean-Ba » partage les valeurs de votre site bien aimé, ce jeune retraité du rugby se risque à faire la proposition suivante à tous nos lecteurs : « Ce sera satisfait ou remboursé » s’amuse-t-il. Mais l’ex demi de mêlée reprend son sérieux « Celles et ceux qui se présenteront au nom de Rugby Amateur, auront un digestif offert ». Preuve de son sérieux, il croit bon de préciser : « Et je ne parle pas d’un Get 27. Non, mais d’une crème de menthe, bien fraîche. Ou alors, une vieille prune maison ».
On serait bien resté plus longtemps en sa compagnie, mais le risque devenait trop grand de devoir goûter pour vous, toutes ces bonnes liqueurs, et piquer du…nez. Le mieux, c’est que vous alliez monter le bout du vôtre, non ? Pensez à réserver, et profitez !
Pour réserver :
Tél. : 05 61 25 83 42
Mail : [email protected]
Adresse : 2 rue des Couteliers – 31 000 Toulouse