Occitanie : au tour de l’US Chalabre Kercorb-Bastide-Peyrat de déclarer forfait
L’Isle-de-Noé non partant avec Finhan dès le mois de juillet, Bonnac dans la foulée, Couiza Esperaza (en rassemblement avec Quillan) et enfin Labastide St Georges, la liste des forfaits en régionale 3 s’allonge, comme chaque année malheureusement à pareille époque. La Ligue Occitanie ne peut que le déplorer, tout en craignant le pire aussi pour en régionale 2…
En effet, la régionale 2 n’est pas épargnée avec la mise en sommeil de Corneilhan en début d’été, suivie par celle de Capvern, autre club historique pourtant. La poule 1, composée de 8 équipes, sera également amputée d’une unité, et pas n’importe laquelle, puisqu’il est désormais officiel que l’US Chalabre Kercorb Labastide Peyrat a déclaré forfait général durant ce weekend.
Le club de la triple entente ariégeoise et audoise, promu en régionale 2 suite à qualification l’an passé en demi finale régionale, ne sera donc pas sur la ligne de départ pour profiter de sa montée. Pour le plus désarroi de Mathias Verganzones, demi de mêlée et dirigeant du club à cheval sur l’Ariège et l’Aude : « Nous étions 46 au début de la saison dernière, nous ne sommes plus qu’une petite vingtaine aujourd’hui. La raison ? Il y a des anciens qui arrêtent. Quelques joueurs ont rejoint le nouveau club qui vient de se monter à Limoux… on peut les comprendre puisqu’ils habitent sur place. »
« Ca fait mal au coeur… »
L’explication se poursuit avec des arguments connus de bien d’autres clubs évoluant en régionale : « Il nous manque des premières lignes, c’est compliqué. Et puis la poule qui nous est proposée n’arrangeait rien puisque nous n’étions pas avec la poule de l’Ariège, mais avec des Catalans et des Héraultais aussi. Des déplacements lointains, coûteux qui ne sont pas très motivants pour des anciens, comme des jeunes, manifestement moins impliqués et impactés par notre situation. »
Cette situation affecte malgré tout énormément de personnes, joueurs, actuels ou anciens, dirigeants et supporters. Mathias Verganzones ne cache pas son désappointement : « Je suis triste car Kercorb, c’est un club familial, qui restait sur de belles saisons, avec des titres, des finales, des demies ou des phases finales chaque année en tout cas. Kercorb, c’est aussi une armée de bénévoles extraordinaire. »
« Ces personnes sont des retraités qui vivaient à travers le rugby, qui venaient le mercredi, le vendredi, pour aider aux entraînements, aux courses pour les repas, la préparation même des repas, le nettoyage des maillots, du club house, à venir boire des verres avec les joueurs. Bref, c’est toute une vie sociale qui s’arrête. J’en suis triste, car j’ai 42 ans, j’ai connu beaucoup de grands moments, des bons, des moins bons, mais jamais je n’avais connu un forfait… et ça fait mal au cœur. »
Il faut se souvenir qu’en 2013, le club s’était déjà mis en sommeil, durant deux saisons. Avec un réveil tonitruant , ponctué de nombreuses victoires. Souhaitons le même rebond favorable pour ce club atypique…
Occitanie : au tour de l’US Chalabre Kercorb-Bastide-Peyrat de déclarer forfait
L’Isle-de-Noé non partant avec Finhan dès le mois de juillet, Bonnac dans la foulée, Couiza Esperaza (en rassemblement avec Quillan) et enfin Labastide St Georges, la liste des forfaits en régionale 3 s’allonge, comme chaque année malheureusement à pareille époque. La Ligue Occitanie ne peut que le déplorer, tout en craignant le pire aussi pour en régionale 2…
En effet, la régionale 2 n’est pas épargnée avec la mise en sommeil de Corneilhan en début d’été, suivie par celle de Capvern, autre club historique pourtant. La poule 1, composée de 8 équipes, sera également amputée d’une unité, et pas n’importe laquelle, puisqu’il est désormais officiel que l’US Chalabre Kercorb Labastide Peyrat a déclaré forfait général durant ce weekend.
Le club de la triple entente ariégeoise et audoise, promu en régionale 2 suite à qualification l’an passé en demi finale régionale, ne sera donc pas sur la ligne de départ pour profiter de sa montée. Pour le plus désarroi de Mathias Verganzones, demi de mêlée et dirigeant du club à cheval sur l’Ariège et l’Aude : « Nous étions 46 au début de la saison dernière, nous ne sommes plus qu’une petite vingtaine aujourd’hui. La raison ? Il y a des anciens qui arrêtent. Quelques joueurs ont rejoint le nouveau club qui vient de se monter à Limoux… on peut les comprendre puisqu’ils habitent sur place. »
« Ca fait mal au coeur… »
L’explication se poursuit avec des arguments connus de bien d’autres clubs évoluant en régionale : « Il nous manque des premières lignes, c’est compliqué. Et puis la poule qui nous est proposée n’arrangeait rien puisque nous n’étions pas avec la poule de l’Ariège, mais avec des Catalans et des Héraultais aussi. Des déplacements lointains, coûteux qui ne sont pas très motivants pour des anciens, comme des jeunes, manifestement moins impliqués et impactés par notre situation. »
Cette situation affecte malgré tout énormément de personnes, joueurs, actuels ou anciens, dirigeants et supporters. Mathias Verganzones ne cache pas son désappointement : « Je suis triste car Kercorb, c’est un club familial, qui restait sur de belles saisons, avec des titres, des finales, des demies ou des phases finales chaque année en tout cas. Kercorb, c’est aussi une armée de bénévoles extraordinaire. »
« Ces personnes sont des retraités qui vivaient à travers le rugby, qui venaient le mercredi, le vendredi, pour aider aux entraînements, aux courses pour les repas, la préparation même des repas, le nettoyage des maillots, du club house, à venir boire des verres avec les joueurs. Bref, c’est toute une vie sociale qui s’arrête. J’en suis triste, car j’ai 42 ans, j’ai connu beaucoup de grands moments, des bons, des moins bons, mais jamais je n’avais connu un forfait… et ça fait mal au cœur. »
Il faut se souvenir qu’en 2013, le club s’était déjà mis en sommeil, durant deux saisons. Avec un réveil tonitruant , ponctué de nombreuses victoires. Souhaitons le même rebond favorable pour ce club atypique…