Cette rubrique rend hommage aux glorieux anciens, plus ou moins récents retraités, ou proches de l’être. Un arrêt sur le temps qui permet de faire un bilan, de se replonger dans de vieux souvenirs, d’une carrière riche de rencontres, le tout sans une certaine émotion forcément, ni un brin de nostalgie, mais aussi et surtout avec beaucoup de bonne humeur au final.
Nous avons mis à l’épreuve Alexandre Breuils, 35 ans, qui, après deux mois de réflexion intense, nous a enfin livré son équipe de rêve, celle avec laquelle il pourrait partir à la guerre encore aujourd’hui, comme en vacances. Le gaillard 100% gersois, rend hommage à ses anciens partenaires de jeu, devenus des amis, avec qui il met un point d’honneur à rester en contact. Ces souvenirs, extraits pour la plupart de ses matchs disputés sous les couleurs de Tournefeuille et de Lombez-Samatan, il nous les fait partager, avec la sincérité et les valeurs qui le caractérisent…
L’intro d’Alexandre : « A travers monnouveau rôle de coach, je dois faire des choix sur la feuille tous les week-ends, ce n’est pas toujours simple. Alors pour cette fois, je me suis permis de faire une feuille XXL, à l’image du cœur qu’ont toutes les personnes citées, sur le terrain…mais surtout en dehors ! Cette équipe, il vaut mieux l’avoir sur le pré que dans un bar !
C’est en relisant tous ces noms, en pensant à ceux que je n’ai pu citer que je me rends compte de la richesse des rencontres faites à travers ma passion. Des souvenirs uniques. On n’était pas les meilleurs individuellement, mais on gagnait, souvent, preuve qu’ensemble on était forts. Vous êtes tous de belles et grandes personnes (même toi Taf) et il me tarde de partager une bonne tablée et quelques godets avec vous, comme à la belle époque. Peut-être aux 40 ans de Tournefeuille Rugby le 9 juin prochain !
Les piliers
1 – Eddy Lam dit « chinois » : il aurait pu être le joueur le plus capé du Laos, mais il ne pouvait pas y aller…, il avait pêche ce jour là. Les plus petites fesses des premières lignes du rugby, mais un grand homme !
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Dans un autre registre, difficile de ne pas citer Greg Saliba super joueur, aussi rude au joug qu’au comptoir ! Capable le dimanche soir de vider une cale de navire de pirates avant même de basculer à St Pierre.
Antho Montiel a débuté sa carrière au poste de 8, puis seconde ligne, puis pilier… Un talent qui a poussé au rythme de son nombril ! (Rires)
3 – Anthony Roux : il est loin le petit garçon introverti qui arrivait à 19 ans de Rodez pour Colomiers…
Sancho (David Sanchez) dit le « parafoudre »: Celui là on l’a vu naître, on l’a chouchouté, mais malgré tout il trouvait toujours le moyen de « ramasser ». Et ça le faisait rire tout le dimanche soir. Je le mets à droite bien qu’il était plus à l’aise à gauche. Mais comme il aime les challenges… Autre surnom: le « ventilo », ça femme vous expliquera mieux que moi…(Rires). Une pensée aussi pour mon Juju Raussou en pilier droit, qui cale aussi bien les mêlées que les alambics !
Le talonneur
Mon ami Micka Ladhuie :c’est le seul de la bande d’amis que je n’ai jamais réussi à faire venir à Tournefeuille. La rumeur dit qu’il avait peur de ma concurrence !
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Mathieu Richard,à la grande époque, il était un peu pénible sur le terrain, beaucoup en soirée et ça en est devenu presque attachant.
Greg Moulis un homme et un joueur qui porte la culture du LSC.
La 2ème ligne
Benji Garaud et Arnaud Pouillard « Laurel et Hardy » : Deux profils différents mais complémentaires sur le terrain comme dans la vie. Pour les seconder sur la feuille, difficile de ne pas citer le « Mike James du sud-ouest » : Antoine Bourdin notre capitaine en jeunes à Colomiers.
Dans un autre registre,Juju Blazer « l’homme qui murmurait aux oreilles des poissons » : cet homme avait une faculté unique à transformer un renvoi en mêlée. Lui c’est sûr, les épuisettes c’était vraiment pour le rugby. (Rires)
Paul Aygobère le « mister touche » de la vallée de la Save, un des hommes qui a su me faire découvrir le LSC (merci !)
Les troisièmes lignes
David Tafanel, dit « Taf » en 6, Greg Herrera en 7 et bien sûr Nico Berdja alias « la Berdje » en 8 : Avec cette troisième ligne, tu peux voyager, ou rester au PUB l’Espace toute la nuit ! Petit clin d’oeil à mon ami Yaya Amiel qui nous a tous formé à la « vie » à la grande époque du PUB. Ces 3 là, je peux vous en raconter toute une nuit !
Renaud Peres, jamais parfait, jamais mauvais, mais toujours bon ! Infatigable, c’est incroyable de voir la fraicheur qu’il peut encore avoir à 35 ans. Seuls les arbitres ne partageront pas cet avis.
Guillaume Labedan dit le « chevalier blanc », il peut couvrir les 3 postes de la troisième ligne sans pour autant salir le moindre maillot et en plus être brillant. Son secret ? faire repasser ses shorts de rugby avec pli au milieu par sa grand mère. J’ai beau creusé je ne trouve pas de terme pour expliquer cela. (Rires)
Le demi de mêlée
Cédric Garcia dit « Titi » : il porte toutes les valeurs du rugby amateur, sauf qu’il a été pro pendant 15 ans… L’antithèse du rugby moderne et pourtant quel joueur! Difficile de comprendre comment on peut mettre autant de Ricard et de « scotchi » dans un si petit corps!
Seb Dupuy, quelle vitesse ! Avec lui, il fallait tout jouer, mes piliers (en fait tous les gros que nous étions, fatigués par nos diverses bringues) étaient fous, mais il faut l’avouer, il avait raison !
Jeremy Moles dit « le tronc », je le mets au cas où l’on doit jouer au beach. Il a toujours été meilleur l’été !
JB Revel, car ça fait du bien d’avoir un 9 qui a physiquement besoin que nous ralentissions les ballons ! (Rires)
Le demi d’ouverture
Matthias Reimonem, celui là aplus d’un tour dans sa « roux » (désolé). Venu à Tournefeuille pour le rugby, et il est resté pour la bringue !
Jérôme Suderie : quand le rugby devient plus simple et beau à voir jouer ! Quelle classe, mais surtout je ne me lasserai jamais de ses « craquages » il pouvait devenir en un 1/4 de seconde méchant comme Greg Lavigne qui contrôle un zadiste !
Nico Leblond, car on ne sait jamais, le coup de l’élastique peut encore marcher !
Les ailiers
Julien Drilhon en 11 : petit mais costaud, et pénible ! Tout en appuis et en insultes bien tranchantes envers ses adversaires !
Fred Pedussaud : il avait tout pour réussir à Tournefeuille à l’époque. Pour preuve il nous a laissé gagner un 8ème de finale ! Indispensable dans la vie d’un groupe, « Mr Positif ! »
Antoine Cans le « lévrier Afgan » : appelé également « Etcheclopard », en réussite il suffit juste de lui envoyer le ballon loin devant et ses cannes font le reste !
Les centres
Hugues Almecija, mon ami d’enfance : un joueur imprévisible sur un terrain. Mais encore plus dans la vie ! Capable du plus improbable et encore le mot est bien léger.
« Mathieu-Antoine-Rémi » Roumiguie : ne cherchez pas les défauts, vous perdrez votre temps !
Romain Drilhon associé à Hugues, ils étaient capables de faire péter un plomb à tous les adversaires rien qu’à la gueule. Le souci, ils étaient aussi capables de faire péter le même plomb à leurs coéquipiers !
Ulysse Olmeido, parce que dans les douches, il en faut toujours un qui mette tout le monde d’accord !
L’arrière
Damien Lyet : un jeu au pied de 8 mètres, grand maximum, alors il fallait tout relancer. Et là ça ne rigolait pas !
Nico Dilhan : il sait tout faire avec un ballon, avec un comptoir aussi ! (Rires)
Mathieu Seguela : quel pied ! Une carrière emportée par le PUB l’Espace, un de plus…
Le 23
Thierry Lalbiat : un jour les piliers buteront ! Bouboule c’est mon meilleur coéquipier pour aller se jeter une entrecôte à l’étincelle à 7h du matin !
Le 15 Synthol
Lolo Delmas : ila préféré mettre un terme à une grande carrière « Carte Vitale ». Il avait tout pour réussir, rapide, cheveux longs, coup de pied de 12m. Ce n’était pas un fromage mais il a préféré s’engager corps et âme dans la plus belle fromagerie de la région. Ses plus belles actions il les fait maintenant à la « fromagerie chez Jeannot » !
Pierre Lamagat en mettant un « cul » à Jean-Baptiste Gobelet avait pourtant bien commencé sa carrière, puis il y a eu le drame: cf. vidéo
Ambianceur : Béné ! Donnez lui un micro, une guitare ou tout autre instrument de musique et vous allez voir comment un voyage en bus à Dijon peut paraitre court !
Homme de terrain : Robert Touffet !
Cuisine : l’équipe 4* de l’en-but de Samatan
Conclusion : Il y en a encore tellement de garçons avec qui j’ai pris mon pied à jouer et qui me donneraient envie de renfiler le maillot. Je pense à Diego Garcia, Laziou, Pascal Belaubre, Nico Roullet, Nico Caussimont, Steph Doussain, Lova, Fabrice Dupuy, Barruche, Tom Lecornu, Tourtou, Nico Raffel, Loven, Jeff, Racio, … et comment oublier Julien Arias ; arrrivé de nulle part (Pennes Cadeneaux) juste pour s’entraîner à Toulouse. Il était à Jolimont, on connaît la suite !
FICHE D’IDENTITÉ :
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Né le : 30 décembre 1982 à Auch Métier : manager Crédit Agricole Gers Postes : talonneur (mais un match en top 16 comme pilier) Clubs : Colomiers,Tournefeuille, Lombez-Samatan