A 55 ans, Jean-François Portarrieu a connu plusieurs vies. Celle de professeur de philosophie tout d’abord, pendant sept ans, puis celle de journaliste douze années durant. Et puis, l’homme de conviction s’est mis au service des Collectivités territoriales, dans le Grand Narbonne, puis à Toulouse Métropole. Il rejoint le mouvement « En Marche » en 2016 et se présente pour la première fois à des élections un an plus tard. Il est élu et donc député de la 5ème circonscription de Haute-Garonne depuis 2017. A l’Assemblée Nationale, ce Toulousain de naissance fait depuis entendre sa voix et son accent, comme un bon leader de jeu qu’il était sur le terrain…
De l’hémicycle au ballon ovale, il n’y a qu’un pas, que ce passionné de rugby franchit allègrement. Capitaine et président du XV Parlementaire, il a ainsi interpelé Madame la Ministre des Sports au sujet de sport amateur et surtout du rugby amateur. C’était la semaine dernière, nous avons donc interrogé M. le Député sur ce sujet qui lui est si cher, car parfaitement conscient des immenses difficultés actuelles et à venir pour de nombreux clubs en France. Il s’en explique, répond sans détour, et se livre même au jeu des confidences…
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La Question écrite n° 33657 du 03/11/2020 de Jean-François Portarrieu
« M. Jean-François Portarrieu attire l’attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, chargée des sports sur la situation du sport amateur et plus particulièrement du rugby amateur dans le contexte de la crise sanitaire. En effet, depuis le début de l’épidémie, le rugby amateur et fédéral est très impacté. Au fil des mois, la situation s’est dégradée et les clubs, malgré le soutien de la Fédération française de rugby, ont rencontré et rencontrent aujourd’hui de plus en plus de difficultés. Pour faire face et permettre le retour rapide à la compétition, dès le mois de mars 2020, les directives gouvernementales ont été appliquées sur l’ensemble du territoire. Les protocoles, les structures et les mesures sanitaires ont rapidement été mis en œuvre. De plus, dès le mois d’avril 2020, la fédération a mis en place un plan de soutien et de relance avec une aide aux clubs de 35 millions d’euros. Or, récemment, le report des matchs, la fermeture des vestiaires ou encore l’instauration du couvre-feu dès 21 heures ont encore un peu plus plongé les clubs amateurs dans la crise. Dès lors, la mise en œuvre du confinement aura un lourd impact sur le rugby amateur. La suspension des compétitions va entraîner une forte diminution de revenus, ce qui risque de contraindre certaines structures à déposer le bilan. Dans ce cadre, alors que le plan de relance prévoyait une enveloppe de 120 millions d’euros sur deux ans pour le sport, également président du XV parlementaire, il souhaiterait savoir quelles mesures supplémentaires pourraient être mises en œuvre afin de sauver les clubs amateurs et le rugby fédéral.