Exclu des championnats Fédérale 3 et Excellence B dans lesquels ses équipes première et réserve étaient engagées, le Paris XO n’est toujours pas fixé quant à son sort. S’il lutte sur le terrain administratif pour voir son équipe B, qualifiée pour les championnats de France, fouler de nouveau les pelouses cette saison, le club parisien doit aussi se battre pour obtenir son maintien, qu’il a décroché sur les terrains…
Mis hors-jeu par la fédération et la Ligue Ile de France, le XO est actuellement dans l’impasse. Alors ses joueurs, premières victimes de cette sanction, ont souhaité faire entendre leurs voix par le biais d’une lettre ouverte intitulée “A XOeur ouvert”, publiée ce mardi sur les réseaux du club.
Au cœur de cette controverse, une histoire de licences d’école de rugby, le club ayant été déclaré en déficit quant à ses obligations fédérales. Un manquement dont se défend le club, qui met en cause un bug de la plateforme Oval-e, où les licences devaient être déposées le jour de la deadline.
Sur le pré durant les 17 premières journées de championnat, ces mêmes joueurs ont d’abord été privés de la dernière, empêchant certains de disputer l’ultime match de leur carrière. Mais les plus grands préjudices reposent actuellement sur la relégation liée à leur exclusion du championnat, et la privation de l’équipe réserve des phases finales du championnat de France alors qu’elle s’y était qualifiée pour sa première année dans la catégorie.
Un communiqué de la dernière chance
Les joueurs dénoncent une situation peu enviable, dans une ville “où les terrains de rugby se comptent sur les doigts de la main” et où les difficultés de développer une école de rugby sont indéniables. Ils mettent aussi en avant leurs conditions d’entraînement, “notre terrain de foot à 8 pour s’entraîner le mardi, notre absence de club-house et notre créneau d’1h30 le jeudi“ et interroge les prérogatives de la Ligue Ile de France et de la fédération :
“Le rôle de la Ligue d’Ile de France de Rugby et de la FFR ne serait-il pas plutôt de nous accompagner dans notre développement (6 montées en 10 années d’existence) plutôt que de nous sanctionner sans la moindre bienveillance pour un retard de quelques heures seulement dont nous ne sommes pas responsables qui plus est ?”
Pour finir, et alors qu’ils rappellent qu’ils viennent pour beaucoup du ”rugby de clocher”, les joueurs ont décidé de signer en indiquant l’ensemble de leurs clubs formateurs, afin de montrer leur attachement au rugby amateur dont ils souhaitent défendre les couleurs durant le printemps.
Reste désormais à voir si ce qui ressemble au communiqué de la dernière chance, aura un quelconque impact sur les décisions des décideurs du rugby français.
Exclu des championnats Fédérale 3 et Excellence B dans lesquels ses équipes première et réserve étaient engagées, le Paris XO n’est toujours pas fixé quant à son sort. S’il lutte sur le terrain administratif pour voir son équipe B, qualifiée pour les championnats de France, fouler de nouveau les pelouses cette saison, le club parisien doit aussi se battre pour obtenir son maintien, qu’il a décroché sur les terrains…
Mis hors-jeu par la fédération et la Ligue Ile de France, le XO est actuellement dans l’impasse. Alors ses joueurs, premières victimes de cette sanction, ont souhaité faire entendre leurs voix par le biais d’une lettre ouverte intitulée “A XOeur ouvert”, publiée ce mardi sur les réseaux du club.
Au cœur de cette controverse, une histoire de licences d’école de rugby, le club ayant été déclaré en déficit quant à ses obligations fédérales. Un manquement dont se défend le club, qui met en cause un bug de la plateforme Oval-e, où les licences devaient être déposées le jour de la deadline.
Sur le pré durant les 17 premières journées de championnat, ces mêmes joueurs ont d’abord été privés de la dernière, empêchant certains de disputer l’ultime match de leur carrière. Mais les plus grands préjudices reposent actuellement sur la relégation liée à leur exclusion du championnat, et la privation de l’équipe réserve des phases finales du championnat de France alors qu’elle s’y était qualifiée pour sa première année dans la catégorie.
Un communiqué de la dernière chance
Les joueurs dénoncent une situation peu enviable, dans une ville “où les terrains de rugby se comptent sur les doigts de la main” et où les difficultés de développer une école de rugby sont indéniables. Ils mettent aussi en avant leurs conditions d’entraînement, “notre terrain de foot à 8 pour s’entraîner le mardi, notre absence de club-house et notre créneau d’1h30 le jeudi“ et interroge les prérogatives de la Ligue Ile de France et de la fédération :
“Le rôle de la Ligue d’Ile de France de Rugby et de la FFR ne serait-il pas plutôt de nous accompagner dans notre développement (6 montées en 10 années d’existence) plutôt que de nous sanctionner sans la moindre bienveillance pour un retard de quelques heures seulement dont nous ne sommes pas responsables qui plus est ?”
Pour finir, et alors qu’ils rappellent qu’ils viennent pour beaucoup du ”rugby de clocher”, les joueurs ont décidé de signer en indiquant l’ensemble de leurs clubs formateurs, afin de montrer leur attachement au rugby amateur dont ils souhaitent défendre les couleurs durant le printemps.
Reste désormais à voir si ce qui ressemble au communiqué de la dernière chance, aura un quelconque impact sur les décisions des décideurs du rugby français.