Rugby et gastronomie font bon ménage. A défaut de petits plats mijotés ou d’association terre-mer dignes des Top Chefs, les rugbymen ne manquent jamais d’imagination pour se remplir la panse avec bonheur et efficacité. Du côté de Sor Agout, il y a bien longtemps que la créativité est prouvée, la qualité de l’accueil aussi, et la quantité bien sûr. Le repas d’avant et d’après match est au moins aussi important que le match du dimanche. Souvenez-vous de ces grillades fabuleuses il y a deux ans (voir article : « Banco pour un banquet à la bonne franquette »). Dimanche dernier, pour le traditionnel brunch dominical, l’esprit rugby a plané sur les assiettes et les verres de tous les joueurs… de la réserve. Ceux de la Une étant (légèrement) plus sérieux sur la diététique (lors des avants matchs tout du moins)…
Ils ont l’habitude de bien manger eux aussi, de prévoir large, très large même. Pour le traditionnel brunch de la réserve, les joueurs de Sor Agout ont mis les grands plats, dans les grands. Histoire de ne pas avoir le ventre vide au moment de courir deux heures plus tard. Ici, les sucres lents ne sont pas en odeur de sainteté. Il faut dire que c’est un véritable charcutier qui s’y colle. Un certain Elie Batut, de Viviers les Montagnes, accessoirement talon de la « dos ». Et comme à son habitude, il a bien fait les choses le charcutier traiteur. Il a juste demandé aux joueurs de son équipe d’amener le vin. C’est ainsi que chacun a apporté sa bouteille. Ce repas gargantuesque a le double avantage de ne pas avoir faim au moment de rentrer sur le terrain, mais aussi, d’avoir de restes pour l’après match. Et comme les Sor Agoutois savent recevoir, ils ont proposé à leurs adversaires du jour, Lacapelle Marival, de venir les aider dans cette délicate tâche. Et comme dans le Lot, on cultive l’esprit épicurien, les restes ne sont pas restés longtemps sans maîtres. Les visiteurs ont tellement apprécié cet accueil, qu’ils ne sont partis que vers 23h30…