Le haut niveau a son intransigeance, les niveaux inférieurs aussi visiblement. Par manque d’effectif, et visiblement pour incompatibilité d’humeur entre joueuses et entraîneur, l’équipe féminine du Castres Olympique, engagée initialement dans la poule 3 de fédérale 1, ne s’alignera pas au départ de cette nouvelle saison…
Il y avait de l’eau dans le gaz comme dirait l’autre. Une tension présente depuis de longs mois déjà, qui vient de trouver son épilogue. L’entraîneur Patrick Roca, a déclaré chez nos confrères de la Dépêche : « Sept filles sont parties à Labruguière et ensuite les autres sont parties petit à petit. Nous avions un groupe de 23 à 25 filles qui s’est réduit à une dizaine d’unités […] C’est un comportement égoïste. Elles ont pensé surtout à elles pour des histoires de pacotille. Elles n’ont pas pensé aux conséquences pour le club ni aux gens qui ont donné 20 ou 30 ans de leur vie. »
Une version que les joueuses, ainsi incriminées, n’ont guère apprécié visiblement. Camille Houles, partie comme une grande majorité de joueuses à Labruguière, a accepté de nous donner son sentiment sur cette situation : « Les gens ont lu ou entendu un seul son de cloche. C’est bien que les joueuses puissent s’exprimer aussi. Pour vous donner un exemple à titre personnel, j’étais montée de cadette à sénior, il avait insisté pour que je joue avec « son » équipe. Un jour, j’avais vraiment mal aux cervicales, je n’ai pas voulu jouer un match, mais le coach m’a forcé à jouer. De ce jour-là, je ne voulais plus le voir, il ne m’a pas respecté, et sur d’autres sujets aussi. Je ne suis qu’un petit exemple dans un ensemble. Le problème, c’était sa façon de faire, de parler, de nous considérer. Ce qui se passe aujourd’hui, n’est que la conséquence de ses actes depuis des années. »
« Est-il nécessaire de rappeler que la fédérale 1 féminine n’est pas professionnelle, pas même l’Elite 1 ? »
Florianne Froger, « ex » demi de mêlée castraise, confirme avec d’autres raisons et d’autres mots aussi : « Il est effectivement bien plus facile de faire passer les intérêts collectifs pour un « entraîneur » lorsqu’on est payé pour. Il ne s’est pas caché de nous le rappeler d’ailleurs. Ce monsieur s’est permis de reprocher aux étudiantes de faire passer les études avant le rugby. De même pour les vies professionnelles. Est-il nécessaire de rappeler que la fédérale 1 féminine n’est pas professionnelle, pas même l’Elite 1 ? Voici la vraie raison du déclin de l’équipe féminine du Castres Olympique ! »
Au final, les joueuses assument ce départ massif en forme de contestation finale. elles seront notamment huit à porter les couleurs du club voisin de Labruguière, qui profite de cette aubaine, puisque l’OL venait de créer sa section féminine quelques mois auparavant. Toujours est-il qu’une équipe cadette sera maintenue à Castres. Mais incontestablement, une page, et plus encore, s’est tournée en cette intersaison 2021-2022, au cœur du Tarn, qui devait être celle du renouveau…
Le haut niveau a son intransigeance, les niveaux inférieurs aussi visiblement. Par manque d’effectif, et visiblement pour incompatibilité d’humeur entre joueuses et entraîneur, l’équipe féminine du Castres Olympique, engagée initialement dans la poule 3 de fédérale 1, ne s’alignera pas au départ de cette nouvelle saison…
Il y avait de l’eau dans le gaz comme dirait l’autre. Une tension présente depuis de longs mois déjà, qui vient de trouver son épilogue. L’entraîneur Patrick Roca, a déclaré chez nos confrères de la Dépêche : « Sept filles sont parties à Labruguière et ensuite les autres sont parties petit à petit. Nous avions un groupe de 23 à 25 filles qui s’est réduit à une dizaine d’unités […] C’est un comportement égoïste. Elles ont pensé surtout à elles pour des histoires de pacotille. Elles n’ont pas pensé aux conséquences pour le club ni aux gens qui ont donné 20 ou 30 ans de leur vie. »
Une version que les joueuses, ainsi incriminées, n’ont guère apprécié visiblement. Camille Houles, partie comme une grande majorité de joueuses à Labruguière, a accepté de nous donner son sentiment sur cette situation : « Les gens ont lu ou entendu un seul son de cloche. C’est bien que les joueuses puissent s’exprimer aussi. Pour vous donner un exemple à titre personnel, j’étais montée de cadette à sénior, il avait insisté pour que je joue avec « son » équipe. Un jour, j’avais vraiment mal aux cervicales, je n’ai pas voulu jouer un match, mais le coach m’a forcé à jouer. De ce jour-là, je ne voulais plus le voir, il ne m’a pas respecté, et sur d’autres sujets aussi. Je ne suis qu’un petit exemple dans un ensemble. Le problème, c’était sa façon de faire, de parler, de nous considérer. Ce qui se passe aujourd’hui, n’est que la conséquence de ses actes depuis des années. »
« Est-il nécessaire de rappeler que la fédérale 1 féminine n’est pas professionnelle, pas même l’Elite 1 ? »
Florianne Froger, « ex » demi de mêlée castraise, confirme avec d’autres raisons et d’autres mots aussi : « Il est effectivement bien plus facile de faire passer les intérêts collectifs pour un « entraîneur » lorsqu’on est payé pour. Il ne s’est pas caché de nous le rappeler d’ailleurs. Ce monsieur s’est permis de reprocher aux étudiantes de faire passer les études avant le rugby. De même pour les vies professionnelles. Est-il nécessaire de rappeler que la fédérale 1 féminine n’est pas professionnelle, pas même l’Elite 1 ? Voici la vraie raison du déclin de l’équipe féminine du Castres Olympique ! »
Au final, les joueuses assument ce départ massif en forme de contestation finale. elles seront notamment huit à porter les couleurs du club voisin de Labruguière, qui profite de cette aubaine, puisque l’OL venait de créer sa section féminine quelques mois auparavant. Toujours est-il qu’une équipe cadette sera maintenue à Castres. Mais incontestablement, une page, et plus encore, s’est tournée en cette intersaison 2021-2022, au cœur du Tarn, qui devait être celle du renouveau…