Le rugby, ce sont des histoires d’hommes… et de femmes. Celles de Toulon démontrent qu’il peut y avoir des désaccords suffisants entre certaines pour les pousser à quitter le navire en masse. Les joueuses du RCT se sont décidées en effet à tourner le dos la Rade pour créer un autre club à 10 kilomètres de là, au Pradet. Explications…
Elles ont chèrement défendu les couleurs rouges et noirs du RC Toulon, mais elles se sont retrouvées dans une impasse. A cause d’un certain manque de considération, qui serait à l’origine de la rébellion. Valentine, joueuse et dirigeante nous explique : « Nous avons quitté le Rugby Club Toulonnais pour la plus grande partie de l’effectif, bien que nous soyons toutes très attachées à ce club et fières d’y avoir apporté notre petit quelque chose. Nous n’avions plus les mêmes objectifs que le Comité Directeur de l’association, qui n’a pas souhaité permettre à notre équipe d’évoluer comme nous le projetions. Nous avions de belles ambitions, nous estimions avoir besoin de soutien, notamment au niveau du recrutement. Le rugby féminin étant amateur à 100%, cela ne présente pas les mêmes contraintes et besoins que pour les hommes. Les femmes ont besoin qu’on les aide à obtenir un travail à temps plein, un logement ou encore un accès aux études supérieures. Malgré nos demandes, le RCT Association n’a fourni que peu d’efforts de ce côté là, privilégiant d’autres projets comme le lien entre les espoirs et la SASP. »
Alors, après réflexion, les Varoises ont décidé de claquer la porte pour créer une nouvelle équipe, dans un club qui n’a qu’une saison d’existence : le Racing Club Pradétan. « Nous avons souhaité nous rapprocher de ce que nous considérons les vraies valeurs du rugby dans un club familial, où la partage est le maître mot » poursuit Valentine, « Ce club nous accueille avec avec enthousiasme et sans aucune hésitation. »
Il faut préciser que Le Pradet avait déjà existé par le passé sous le nom de Canton (Rassemblement entre La Garde et Le Pradet). Ce qui avait permis à une section féminine d’exister (du rugby à VII développement à l’époque). Certaines filles de l’effectif actuel faisaient déjà partie de cette équipe. Mais le club a été absorbé par le RCVRGP (rassemblement entre La Valette, Le Revest, La Garde et Le Pradet). Le Racing Club Pradétan est donc composé pour la majeure partie de joueurs de l’ancien Canton, à l’image des 2 co-présidents Mathieu Laurent et Nicolas Leone. Les Dragonnes du Pradet voient le jour et sont engagées dans le championnat régional de rugby à X, par manque d’effectif. Le prix d’une certaine liberté donc. Un prix élevé puisqu’elles ont ouvert une cagnotte pour les aider à se (re)lancer…
De leur côté, les Toulonnaises, cadettes et séniors, malgré ces départs, continuent leur chemin de leur côté. Nous n’avons pas pu obtenir de réaction, mais elles ont aussi repris le chemin de l’entraînement et entendent bien figurer pour leur nouvelle saison dans le championnat de fédérale 1, en présence d’équipes redoutables comme Nimes, Bourgoin, Grenoble, Lyon, ou encore Chambéry.
On le voit, la passion du ballon ovale n’est pas usurpée à Toulon. Dans le rugby féminin aussi, on demande le… VAR !
Le rugby, ce sont des histoires d’hommes… et de femmes. Celles de Toulon démontrent qu’il peut y avoir des désaccords suffisants entre certaines pour les pousser à quitter le navire en masse. Les joueuses du RCT se sont décidées en effet à tourner le dos la Rade pour créer un autre club à 10 kilomètres de là, au Pradet. Explications…
Elles ont chèrement défendu les couleurs rouges et noirs du RC Toulon, mais elles se sont retrouvées dans une impasse. A cause d’un certain manque de considération, qui serait à l’origine de la rébellion. Valentine, joueuse et dirigeante nous explique : « Nous avons quitté le Rugby Club Toulonnais pour la plus grande partie de l’effectif, bien que nous soyons toutes très attachées à ce club et fières d’y avoir apporté notre petit quelque chose. Nous n’avions plus les mêmes objectifs que le Comité Directeur de l’association, qui n’a pas souhaité permettre à notre équipe d’évoluer comme nous le projetions. Nous avions de belles ambitions, nous estimions avoir besoin de soutien, notamment au niveau du recrutement. Le rugby féminin étant amateur à 100%, cela ne présente pas les mêmes contraintes et besoins que pour les hommes. Les femmes ont besoin qu’on les aide à obtenir un travail à temps plein, un logement ou encore un accès aux études supérieures. Malgré nos demandes, le RCT Association n’a fourni que peu d’efforts de ce côté là, privilégiant d’autres projets comme le lien entre les espoirs et la SASP. »
Alors, après réflexion, les Varoises ont décidé de claquer la porte pour créer une nouvelle équipe, dans un club qui n’a qu’une saison d’existence : le Racing Club Pradétan. « Nous avons souhaité nous rapprocher de ce que nous considérons les vraies valeurs du rugby dans un club familial, où la partage est le maître mot » poursuit Valentine, « Ce club nous accueille avec avec enthousiasme et sans aucune hésitation. »
Il faut préciser que Le Pradet avait déjà existé par le passé sous le nom de Canton (Rassemblement entre La Garde et Le Pradet). Ce qui avait permis à une section féminine d’exister (du rugby à VII développement à l’époque). Certaines filles de l’effectif actuel faisaient déjà partie de cette équipe. Mais le club a été absorbé par le RCVRGP (rassemblement entre La Valette, Le Revest, La Garde et Le Pradet). Le Racing Club Pradétan est donc composé pour la majeure partie de joueurs de l’ancien Canton, à l’image des 2 co-présidents Mathieu Laurent et Nicolas Leone. Les Dragonnes du Pradet voient le jour et sont engagées dans le championnat régional de rugby à X, par manque d’effectif. Le prix d’une certaine liberté donc. Un prix élevé puisqu’elles ont ouvert une cagnotte pour les aider à se (re)lancer…
De leur côté, les Toulonnaises, cadettes et séniors, malgré ces départs, continuent leur chemin de leur côté. Nous n’avons pas pu obtenir de réaction, mais elles ont aussi repris le chemin de l’entraînement et entendent bien figurer pour leur nouvelle saison dans le championnat de fédérale 1, en présence d’équipes redoutables comme Nimes, Bourgoin, Grenoble, Lyon, ou encore Chambéry.
On le voit, la passion du ballon ovale n’est pas usurpée à Toulon. Dans le rugby féminin aussi, on demande le… VAR !
Je comprend la frustration de ces joueuses et comme dans pas mal de clubs « pro » les catégories filles sont plus de la contrainte que de l’envie… de ce point de vue là, elles ont 1000% raison et elles doivent avoir les mêmes considérations que les catégories espoirs, cadet, junior….
Par contre, on ne joue pas au rugby pour avoir un emploi, avoir des avantages quand on est amateur. on joue pour le plaisir ! pour ce sport qui nous plait ! Cela ne doit pas être une excuse pour des passe-droits. ras le bol de ce comportement puéril.