Il y a ceux qui ne passent pas entre les gouttes du déguisement, de la perruque, et qui héritent logiquement du titre de « cagolin » du week-end. Et puis il y a ceux qui trouvent que le temps passe, et « s’auto-cagolinise », en se lançant des défis. Nous les respectons tout autant. Force et honneur messieurs !
Les membres de l’amicale des joueurs de Labarthe-sur-Lèze ont décidé de servir le repas d’après match en… kilt. Une façon comme une autre de se sentir à l’aise et de fêter le début du tournoi. La rumeur circule que chacun des écossais de la Lèze portait le kilt sans rien dessous…
Parce qu’il a voulu empêcher l’équipe adverse de jouer une pénalité rapidement, en prenant le ballon dans les mains de l’arbitre, il a écopé d’un carton jaune…et d’un combi jaune aussi (et noire) forcément, à Vielmur. Maxime Delpas (à gauche) star incontournable de l’équipe, a fait parler son expérience, mais l’a payé au prix fort. Un double sens du sacrifice en somme. Il aura sûrement une pensée pour son copain et centre le l’équipe, Kévin Caminade, opéré hier de l’épaule, mais qui garde le sourire…
Romain Moisset, le buteur de Saint-Jory n’a pu transformer un essai car il a arrêté sa course face à…un pilier, venu lui chiper le ballon. Essai non transformé, mais le joueur si, au club house.
Enfin, du côté de Toulouse Lalande Aucamville, la vie du bouclier de Lada a une vie dissolue quand il est entre les mains de Bastien Bovilic. Le troisième ligne centre, passé pilier en cours de match « oui, je sais, c’est moche » a reconnu l’intéressé, s’est bien repris en troisième mi-temps, et au delà. Il a fait voyager le bouclier dans un célèbre bar toulousain que les aficionados reconnaîtront sans doute, jusqu’au bout de la nuit. Bastien n’a donc pas craché dans la soupe, comme sur son bras, en cours de match, involontairement bien sûr. Ce qui lui a valu sa distinction.
Comme quoi, être un cagolin, ça peut avoir des bons côtés parfois…