A Saint-Juéry, on s’est inspiré de Bourgoin visiblement. En effet, pour « récompenser » le Cagolin du match, Claude, un dirigeant investi 8 jours sur 7 dans le club tarnais, a remis en état de marche un magnifique break. Premier lauréat, Bruno Ducomman, pilier de l’équipe tarnaise. Son erreur ? Que l’arbitre le chambre gentiment sur son petit ventre rebondi en lui disant « Vous pouvez me rendre le ballon s’il vous plaît ? ». Bruno Ducomman a tenu à préciser que son ouvreur était obligé de porter le numéro 20 car il ne rentrait pas dans le 10. On dit ça…
A Puylaurens, le centre Arnaud Maurel alias « moignon » pour l’ensemble de son œuvre obtient le râblé. Ludovic Mercier, numéro 8, vendange un 3 contre un et obtient la basta’vache sans problèmes.
A Tarascon, Thomas Pesquié prend le relais de Christophe Alozi. « Thomas joue 8 mais à un physique d’ailier. Donc les marchés arrières sur le départ en mêlée, il connaît . Et en dehors, il n’en rata pas une non plus. Dimanche, il allumer le gaz pour la plancha, attend un peu trop, et il prend une grosse flamme qui lui brûle tous les poils des bras » dixit une source que nous ne citerons pas ici. Nous pouvons juste dire qu’il joue ouvreur.
A Caraman, c’est Simon, qui, juge de touche, a couru le long de la ligne…de touche donc, et qui a fini sa course, sans voir arriver le poteau…de touche. Qu’il a élégamment accueilli sur son visage. Le bouclier de Burnus lui a été attribué à la majorité.
Enfin, à Toulouse Lalande Aucamville, un autre bouclier circule, le Logan, aux couleurs de la marque automobile Dacia. « C’est suite à notre voyage de fin d’année à Palma, j’ai hérité d’une Dacia Logan exceptionnelle en voiture de location ! » précise Geoffrey Accorsi, qui l’a emmené avec lui pendant une semaine, nominé d’office. Son successeur n’est autre que le papa de l’équipe, Ludovic Jacques. A 37 ans, le grand guerrier a encore la boule au ventre comme à ses premiers jours, et a…vomi avant le match. » Les jeunes ne comprennent pas » a lâché le deuxième ligne, qui a honoré son bouclier en l’emmenant à son travail, comme le veut la tradition, photo à l’appui bien sûr.