L’entente du Vallespir, c’était l’épouvantail du niveau. Une équipe constituée de copains d’enfance, qui s’étaient éparpillés dans les meilleurs clubs catalans, jusqu’en fédérale. Autant dire que le défi qui attendait Quint était très, trop, dur à relever.
Et pourtant, avant de craquer en toute fin de première mi-temps, le score n’était que de 6 à 3 pour les catalans. Un essai, une chiffonnade et deux cartons rouges plus tard, tout ce beau monde rentrait aux vestiaires. Vallespir faisait parler sa puissance autant que son expérience, face à une équipe de Quint valeureuse jusqu’au bout, qui n’aura encaissé qu’un seul essai (collectif) lors d’un deuxième acte joué vent de face, conclut sur le score de 19 à 3. Ainsi donc s’achève la très belle aventure des haut-garonnais, qui pouvaient être fiers de leur parcours ponctué d’une montée, objectif du début de saison, d’une demi finale régionale et d’une finale nationale. Pour le jeune trio d’entraîneurs, cet exercice 2013-14 restera gravé dans l’histoire du club mais aussi dans les mémoires collectives. a commencer par Bertrand Joubard qui nous disait : « Il n’y a aucun regret à avoir face à une équipe qui s’est montée pour gagner ce titre et qui ne repartira sûrement pas l’an prochain. Il étaient plus forts et les gars ont tout donné. Ce qu’il faut retenir, c’est cette aventure humaine que l’on a vécu si intensément, c’est inoubliable. Il n’y a que des bons mecs dans ce groupe. Le club a bougé, le club s’est bougé ». En effet, tout au long de la saison, le vert et le noir ont pris de l’épaisseur du côté de Qui-Fonsegrives. Déjà finaliste malheureux l’an passé, c’est tout un groupe qui s’était promis de revenir. Bertrand Joubard confirme « oui on s’était fait cette promesse et je trouve beau d’avoir tenu parole. On reviendra encore, c’est certain ». Benoît Laurens, deuxième larron du trio avec Eric jamin ne disait pas autre chose tout en regrettant « un arbitrage moyen. Il y a eu quelques vilains coups, en plus d’une générale. Mais bon, l’équipe de Vallespir était clairement au dessus. Ils étaient plus forts, plus organisés, plus expérimentés, et les automatismes, à notre niveau, ça n’a pas de prix. Néanmoins, je suis très, très fier de nos gars ! ». Le mot fierté qui revient aussi dans la bouche de Bertrand Joubard qui terminera ainsi « Ce que je retiens de cette saison, c’est qu’être entraîneur, ce n’est pas évident. Surtout quand on est un jeune papa. Je ne suis pas le meilleur, c’est certain, mais au contact de personnes comme Eric (Jamin) et Benoît(Laurens), je me sens meilleur. Humainement, on a grandi, en tout cas, moi, j’ai grandi. Dans 10 ou 20 où que l’on soit, on se croisera entre nous, et on partagera ces souvenirs qui resteront gravés. »
On retrouvera donc ce groupe en deuxième série désormais, et on surveillera de près sa progression, qui semble sans limite. Le dernier représentant de la Haute-Garonne a fait honneur à son comité, au rugby, et à ses valeurs. Les chants qui résonnent depuis le vestiaire ou le bus témoignent d’une réelle joie de vivre ensemble, même dans la défaite. Bravo messieurs !
Bertrand Joubard tu es frustré je le comprend mais reste sportif nous on est encore là en Roussillon avec 2 équipes, (une équipe b et une 1ere en 1ere série)……et puis on s’en fou on champion de FRANCE;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Benoît Laurens? en revanche tu es humble, sportif, correct, c’est tout, c’est la vie………..